Un des mes premiers one shot, avec le point de vue de Ziva avec un resto Italien ( comme c'est original :twisted: )
J'en posterais d'autres plus tard. Vos avis please !!!!
Je vais le tuer !!!!! Comment a-t-il pu me faire ça le jour de la Saint-Valentin !! Même Tony est plus galant ! Patron, nutella ! Comment ça y en à pas ? Bon bah vas pour une tequila, ça finit pareil. Y à que des couples autour de moi, je suis la seule toute seule. Je m'apprête à m'enfiler ma deuxième tequila quand une main se pose sur la mienne. Cette main je la reconnaîtrai entre des milliers, j'aurais tant aimé qu'elle se balade sur mon corps...
« Arrêtes.
-Arrêter quoi, Tony ?
-Arrêtes de boire à chaque fois que tu te retrouves face à un échec sentimentale.
-T'es psychopathe maintenant ?
-Je pense que tu voulais dire psychologue.
-Ouais, c'est ça. Psychologue. »
Il s'assoit à côté de moi et m'embrasse sur la joue. C'est encore pire qu'un électro choc. Ou mieux parce que là ça me fait plaisir.
« C'est pas un échec sentimentale. Je ne l'aimais pas. Mais...
-Tu te sens blessé dans ta fierté de femme fatale.
-Oui, c'est exactement ça. »
Je lui tends ma tequila.
« Tu te joins à moi?
-Merci. »
Oh, il a posé sa main sur la mienne. Geste purement amical bien sûr.
« Et toi, tu n'es pas avec une de tes conquêtes aujourd'hui ?
-Non. La saint-Valentin se fête avec la personne que l'on aime. Et elles, c'est souvent pour une nuit.
-Ah, oui. »
Il continue de caresser le dos de ma main, je ne dis rien parce que j'aime ça. J'adore ça même ! Je voudrais que ça ne s'arrête jamais. C'en est presque romantique ce que je pense.
«Puisqu'on est seuls, on se fait un resto tout les deux ? »
Il a posé la question que moi-même je n'osais pas proposer. Il sait lire dans les pensées des gens...
« Si tu veux, où ?
-Je connais un Italien à deux rues d'ici.
-C'est O.K. »
Il lâche ma main, oh, pourquoi ?
« Tu as une veste ?
-Non, mais il ne fait pas froid. »
Je sors. Ah, si. Il fait froid. Oh, c'est pas grave, je vais m'en sortir. C'est ce que je pensais mais il venait de retirer sa veste pour me la passer autour des épaules. Quel délice.
« Merci, t'es un amour.
-De rien. »
Lorsque nous rentrons dans le restaurant, une jolie serveuse s'approcha avec un grand sourire et une énorme poitrine. Tony ne prit même pas la peine de la regarder. Elle nous propose une table en terrasse. Il me jette un coup d'œil, je hoche la tête affirmativement. Il se retourne, sourit la serveuse et lui donne un pourboire d'un air malicieux. Moi qui avais cru un seul instant qu'il allait ne pas s'intéresser à elle... Nous nous asseyons, il lit le menu.
« Tu prends quoi ?
-Ça te dit le menu du jour ?
-Spécial St-Valentin, j'imagine ?
-Ouais.
-Pas de refus. C'est dommage pour la serveuse, elle va nous croire en couple.
-Ce n'est pas moi que ça dérangerait. »
Je n'ai pas temps de lui répondre, cette dernière arrive. Tony passe la commande puis regarde son téléphone.
« Un message ?
-McGee.
-Ah.
-Il déprime. Abby doit être avec un homme.
-Le pauvre. Il n'est pas amoureux de la bonne personne...»
Je me tourne vers le Jefferson mémorial, perdue dans mes pensées. Une vieille dame s'approche.
« Une rose pour la demoiselle ? »
Tony se tourne vers elle et lui tend un billet.
« Gardez la monnaie. »
Elle lui sourit et s'éloigne vers les autres tables.
il me tend la rose avec un sourire.
« Plus je te connais plus tu me fais penser à une rose.
-Ah bon, pourquoi ?
-La première que je t'ai vu, j'étais incapable de dire à quoi tu ressemblais, je ne voyais que tes épines, et maintenant, tu t'es épanouie et je ne vois que la belle femme que tu es. Mais tu te différencie d'une rose par une chose, tu ne faneras jamais. »
Ouah, c'est digne d'un roman à l'eau de rose, je me sens gênée et je préfère regarder la table. Il pose sa main sur la mienne à nouveau, je vais faire un arrêt cardiaque tellement mon cœur bat vite. La serveuse revient, avec toujours son sourire, mais Tony continue de l'ignorer. Puis soudainement il prend ma main et y dépose un baiser. Il tend la main et me recoiffe, faut que je respire ! Je me lève.
« Je vais aux toilettes. »
Je préfère ne pas le regarder, pour la première fois de ma vie, je ne contrôle plus mes sentiments, moi l'Israélienne ninja déjantée du MOSSAD, maintenant du NCIS, je ne... ah !!! Comment ça peut m'arriver ?!!
Et là, aux toilettes, c'est la cata. Abby ne répond pas, le reste de mes amies de la synagogue non plus. Je tombe sur la messagerie de Nettie. Dernier ressort : Gibbs. Non, il va me tuer. Je vais me débrouiller et je... je stresse !!!!!!!!!!!
Calme, je ressors. Je ne LE vois que de dos et rien que son dos me donne envie de l'enlacer. Eh bien, tant pis, je vais faire ce que mon corps et mon être veulent que je fasse.
Je m'approche doucement et l'embrasse dans le cou.
« Ziva...
-Chut, tais-toi. »
Je m'écarte et l'embrasse doucement une main sur sa cuisse puis vais me rasseoir en face de lui. Il est incapable de dire un mot et j'en suis bien incapable aussi. La serveuse revient et nous donne nos plats. Un silence pesant s'installe. Je fais le premier pas et pose ma main à nouveau sur la sienne, il lève les yeux de son assiette et me regarde, souriant puis il me recoiffe à nouveau.
« J'ai tellement rêvé de ce moment. »
Je lui sourit.
« Moi aussi. Depuis que je te connais. »
Il m'embrasse délicatement, pas avec un simple désir mais avec amour, tendresse.
« Alors, on mange ? »
Je n'arrive même plus à parler. Je me contente de lui sourire à nouveau. Nous finissons le repas, avec quelques rires, des sourires, des regards déplacés et quelques baisers échangés, le cœur battant.
Il devait être 22 heures lorsque nous sortons du restaurant. Il me prend par l'épaule puis m'embrasse longuement, je sens sa main dans les cheveux, puis le long de mon dos. Je finis par m'écarter et je pose ma tête sur son torse. Il caresse mes cheveux. Je soupire de plaisir.
« Je t'aime, Ziva. »
Je resserre mon étreinte. Il l'a dit, ici, dans cette rue glaciale. Il a dit ces mots si doux que j'attendais depuis si longtemps. Un jour où je pensais que jamais quelqu'un ne me dirait ça.
« Moi aussi, et beaucoup. »
Et maintenant je ne parlerai plus de moi, ni de lui, mais de nous.